Je t'attends avec impatience !

JE T'ATTENDS AVEC IMPATIENCE

Je l’attends

depuis longtemps,

mais elle ne vient pas!

Aura-t-elle besoin

de moi

comme j’ai d’elle ?

Sera-t-elle le sacré lien

qui me retient

attaché à la vie

ou une hirondelle

qui s’en fuit

pour faire son nid

dans les bras

ou dans le cœur

de quelqu’un

qui pourra

lui rendre le bonheur

et la faire devenir,

pour un jour

ou pour une nuit,

la geisha de son désir

avant de la laisser

sur le lit

et s’enfuir

après la partie de plaisir?

Je ne le crois pas,

mon coeur me dit que non,

mais, parfois,

trop souvent,

le temps,

qui tout digère

et anéantit,

me fait perdre la raison

en me plongeant

dans le puits de la folie

où galèrent

mes envies.

Je l’attends

et, impatient

comme je suis,

j’ai peur que le temps

me soit compté

avant de sentir

et voir dans les yeux

de ma bien-aimée

le sourire doux

du bonheur fou

que je retiens

dans mon cœur

depuis la nuit

où je me suis mis

à la rêver

et à l’aimer

en secret

par peur

d'être inconvenant

et de froisser

ses sentiments

Je l’attends,

mais elle ne vient pas

vers moi

et sans savoir pourquoi

le silence

creuse un vide immense

dans le coeur

et devient la souffrance

d’une douleur

qui fait trembler

de peur

l’assurance

du bonheur

que je sens

et je vis

quand elle me sourit

et se réfugie

dans mes bras

et, me serrant

contre sa poitrine,

la divine

de mes pensées

me dit

tout simplement:

je t’aime tellement

et je me sens si bien

avec toi

et puis lâche

un baiser farouche

dans ma bouche

pour qu’il touche

mon âme

et allume dans nos corps

la flamme

de l’amour sacré

qui unira nos vies

après la mort

Je l'attends

depuis un an,

une éternité,

car j'ai peur

que, par malheur,

le temps

me soit compté

et je meurs

comme un mal-aimé

Ah si elle pouvait me donner

signe de vie

et me dire

tout simplement:

ne t'en fais pas

je suis là

et je prie

le bon dieu

pour que le destin

fasse de toi

le passe-temps

favori

de ma vie

et je puisse te rendre

un homme heureux

…

Lud

MacMartinson